Haute-Marne, Langres : l'inauguration de l' Hôtel de ville restauré, 5 mai 1895, épisode II

Cependant à l'étage supérieur, dans la salle du Conseil, le grand bal a commencé :
"Nous sommes en pleine féérie, conte le Spectateur. Sous les lustres éblouissants, dans la vaste salle inondée de lumière, un nombreux et gracieux essaim de dames et de jeunes filles aux ravissantes toilettes de bal ondule parmi les habits noirs sévères et les uniformes aux ors chatoyants. De la verdure partout, arbustes aux feuilles longues et larges, fleurs variées égayent les yeux. Le décor a des détails exquis qui s'harmonisent en un ensemble merveilleux d'aspect. Jamais bal semblable n'avait eu lieu à Langres, dans un cadre aussi splendide."


Place Ziegler à Langres© Collection Gisèle Peter

  Le Ministre vient exécuter quelques pas de danse au bras de Madame Mougeot. Mais son train l'attend en gare à 23 h et il ne peut s'attarder. Après son départ, le bal continue et le cotillon est fort original. "M. le Maire paya de sa personne et donna l'exemple aux tièdes du noble art de la danse." L'orchestre, sous la baguette de M.Corrion, le chef de la Fanfare langroise, jouera jusqu'à l'aube, 3h selon Couchené-Arluison, 6 h selon le Spectateur.
  Un autre bal, plus populaire, se déroule en même temps au Marché Couvert. À l'autre bout de la ville, au champ de foire, un feu d'artifices a été tiré. "La pièce principale représentait la remarquable oeuvre de Bartholdi dans la baie de New York, La Liberté éclairant le monde. On a beaucoup admiré la pièce représentant les armes de la ville", La Croix de la Haute-Marne.
  À l'aube, le calme renaît sur la ville. Tout, semble-t-il, a été parfait. Le service d'ordre, sous le regard attentif du commissaire de police, Ruche, a bien fait son travail. "M.Durant a été la cheville ouvrière des fêtes des 4 et 5 mai et il a droit à la gratitude de la population tout entière", conclut le Spectateur.
 
Langres : le Marché Couvert © OT Pays de Langres - source : Mme Margot

II La reconstruction de l'hôtel de ville

1.L'incendie de 1892

  Deux ans et demi plutôt, un sinistre avait complètement ravagé l'édifice, construit à la fin du siècle précédent, sur les plans de l'architecte de la généralité de Châlons, Nicolas Durand 5. Cet incendie mérite d'abord d'être daté avec plus de précision. En effet, Couchené et Arluison, s'appuyant sans doute sur un article du Spectateur du 5 mai 1895, parlent de "la nuit glaciale du 5 au 6 décembre 1892" où l'incendie dévora le bâtiment. Et le Spectateur d'insister sur la concordance des dates : "Il convient de remarquer à titre de coïncidence que l' Hôtel de Ville incendié dans la nuit du 5 au 6 décembre 1892 rouvre ses portes le 5 mai 1895."
  Reportons-nous au même journal de décembre 1892. Le premier récit du sinistre paraît dans le numéro du mercredi 7 décembre 1892. La Croix de la Haute-Marne contera l'affaire le jeudi 8 décembre. Or l'incendie a eut lieu exactement dans la nuit du dimanche au lundi : donc dans la nuit du dimanche 4 au lundi 5 décembre, ou, si l'on préfère, le lundi 5 décembre au petit matin. Il est donc grand temps de corriger une erreur, reprise sans vérification dans nombre de récits, et d'abord dans l'étude d' Edouard Dessein sur l' Hôtel de Ville. Le feu s'est bel et bien déclaré dans la nuit du 4 au 5. Selon La semaine religieuse du diocèse de Langres du samedi 10 décembre 1892 : "Lundi matin, entre une heure et sept heures,... l' Hôtel de Ville a été entièrement dévoré par les flammes : au moment où nous traçons ces lignes, il n'en reste plus que les murs à demi calcinés."
  La catastrophe était en effet de grande ampleur : "Mairie, tribunal civil, tribunal de commerce, justice de paix, bibliothèque de la ville, tout a été la proie des flammes, écrit La Croix de la Haute-Marne. Sans la couche de neige tombée pendant la journée de dimanche, toute une partie de la ville pouvait être réduit en cendres. Les débris enflammés entrainés par un vent de nord-ouest étaient répandus sur les toits de toutes les maisons jusqu'au rempart du côté est de la ville. Il en passait sur la gare de la crémaillère et sur le grand séminaire."


Gare de la crémaillère à Langres© Collection Gisèle Peter

L'alarme avait été donnée vers minuit et demi. D'un côté, le gardien-chef de la prison aperçut les flammes derrière l' Hôtel de Ville, prévint la concierge du tribunal civil, Mme Degand, qui alerta le concierge de la mairie, M.Thévenot. De son côté, le commissaire spécial Guillaume, rentrant du théâtre, constata que les flammes commençaient à surgir du faîte de l'aile gauche de l' édifice et donna lui aussi l'alerte.
  Aile gauche, aile droite...À lire les récits du temps, il est assez difficile de suivre la marche du sinistre, les journalistes oubliant que droite et gauche n'ont de signification que par rapport à un observateur immobile et lui-même situé avec précision ; mieux vaudrait parler d'aile orientale et d’aile occidentale, de façade nord et de façade sud. Par ailleurs, les mêmes récits se réfèrent à une disposition intérieure des lieux, bien connue pour la fin du XVIIIe siècle, mais très imprécise pour le XIXe siècle, alors que de nombreux changements d'affection avaient eu lieu. E. Dessein reconnaissait lui-même cette difficulté et proposait une "distribution" des locaux que nous retiendrons ici, faute de mieux 6.

  En fait, c'est l'aile occidentale qui fut d'abord la proie des flammes. Mais le feu progressa très rapidement dans les combles et se propagea dans tout le bâtiment. De la justice de paix, il gagna la salle des adjudications, 2e étage, ouest, et la bibliothèque, 1er étage, ouest,. Vers 2 heures du matin, le campanile s’effondra : toute la partie centrale du bâtiment s'embrasa. Par la poutre maîtresse des combles, le feu gagna l'aile orientale. Bientôt, la toiture et le second étage, tribunal de commerce, s'écroulèrent sur la grande salle du tribunal civil, 1er étage, est, et le feu s'étendit à l'arrière du bâtiment, menaçant la prison et l' hôtel du gouverneur, rue de la Tournelle. Cependant l’eau empêcha finalement la progression du sinistre, non seulement vers l'arrière, mais aussi vers l' Est, où la maison annexe qui abritait le parquet, le cabinet du juge d'instruction et le greffe civil demeura debout, gravement endommagée par l'inondation. 
  Vers six heures du matin, les plus grandes appréhensions étaient dissipées, les gens du quartier pouvaient respirer plus à l'aise. Mais on commençait à mesurer l'étendue de la catastrophe. Du mobilier, on avait préservé le cartel Louis XV de la salle du Conseil municipal, celui du tribunal civil, et le grand Christ en Croix de ce même tribunal, qu'est-il devenu? Le bibliothécaire Baudoin, aidé du major Durand et du maire Mougeot, avait pu sauver les manuscrits les plus importants de la bibliothèque. En revanche, rien n'avait pu être fait pour les archives anciennes entreposées dans un local peu accessible, entre le 1er et le 2e étage de l'aile occidentale : 343 registres, dont les registres paroissiaux, et 1235 liasses avaient définitivement disparu. Le secrétaire en chef, M. Demimuid, dont le logement, rez-de-chaussée ouest, avait été entièrement détruit, avait pu sauver les documents de son service, comme furent récupérées les archives de l' architecte-voyer Durand et celles du préposé de l'octroi, Véry. Enfin, dans la maison du greffe, étaient épargnées les archives du greffe civil, c'est-à-dire les minutes des jugements, les doubles des anciens registre paroissiaux et les actes de l'état civil de l'arrondissement et la bibliothèque du Palais.


Hôtel de Ville de Langres, avant incendie de 1892© Collection Gisèle Peter

  Entre parenthèses, il serait hautement souhaitable que l'inventaire complet et précis de ces archives soit rapidement réalisé, puisque depuis un siècle, il ne l'a jamais été. Il permettrait certainement de retrouver quelques pièces intéressantes, qui dorment actuellement sans surveillance, on ne sait trop où, et d’écrire avec plus de précision quelque page obscure de l' histoire de Langres au XIXe siècle, voire au XVIIIe siècle.

  L'incendie n'avait heureusement fait aucune victime. Il y eut cependant des blessés parmi les sauveteurs. Le plus gravement touché fut Arthur Ballet-Frairot, ouvrier menuisier, atteint par une poutre du campanile et blessé à la tête et aux jambes. Un pompier, Jacob-Schaller,  reçut une poutre enflammée sur l'épaule. Parmi les militaires du 21e, le sergent Bau, bien que blessé par la chute d'une échelle, n'en poursuivit pas moins son action. Malgré leur courage, ni les pompiers de Langres, ni la troupe n'avaient pu vaincre le sinistre. On vit aussi sur les lieux les pompes de l' arsenal, de la citadelle, de la manutention, de la compagnie des Chemins de Fer de l' Est et même celles de Champigny et Châtenay-Mâcheron. En vain. 



Citadelle de Langres© Collection Gisèle Peter

2.La reconstruction

  Très rapidement, la municipalité, qui siégeait dans la maison Garnier, 25, rue Lambert-Payen, prit les choses en main 7. Un architecte-expert, Dupuy, de Chaumont, fut désigné pour évaluer les dégâts immobiliers. Les discussions avec les compagnies d'assurance furent rondement menées. Le maire lança un appel à toutes les bonnes volontés pour que des dons permettent la reconstitution de la bibliothèque, provisoirement installée rue des Chavannes. Dès le 13 février 1893, le maire annonçait le règlement obtenu auprès des assurances et, quelques jours plus tard, commençait le déblaiement des lieux sinistrés 8.
  "Les personnes qui désireraient acheter des bois provenant du déblaiement de l' Hôtel de Ville, annonçait le Spectateur du 26 février 1893, sont informés que la vente aura lieu, le jeudi 2 mars prochain, à 2 heures du soir, à l' Hôtel de Ville même. L'enlèvement des bois devra avoir lieu dans les 24 heures." Pour les ferrailles, les acheteurs éventuels devaient faire parvenir leurs propositions sous pli fermé avant le 25 février. La ville se réservait tous les fers susceptibles d'être réutilisés.
  Le 24 février 1893, le conseil municipal vota un crédit de 900 F pour énumérer les architectes chargés de dresser les plans de l'aménagement intérieur de l'édifice, dont le gros oeuvre, restauré, demeurait en place. La commission des travaux municipaux examinerait ces propositions et présenteraient au conseil le projet définitif 9. Le 27 mars 1893, les édiles estimaient urgent de s'occuper d'abord de "la reprise, de la consolidation, de la réfection des murs encore utilisables du bâtiment". Ces travaux ne seraient pas mis en adjudication, mais effectués en régie, sous la direction de l'architecte-voyer municipal, Eugène Durand. Un crédit de 20 000 F était ouvert à cet effet, dépense approuvée quelques jours plus tard par le préfet 10.
  Le vendredi 28 avril 1893, le Spectateur pouvait écrire

" Depuis deux jours, la reconstruction de notre édifice municipal est commencé et on peut voir se dresser, devant la façade faisant face à la place de l' Hôtel-de-Ville, d'immenses échafaudages sur lesquels une équipe de maçons s'occupe de la réfection des murs. Les travaux sont dirigés par M. Durand, architecte-voyer de la ville, sous le contrôle de la commission des travaux publics.
  "Les parties de grosse maçonnerie qui ont été éprouvées par le feu sont remplacées par une maçonnerie en briques et ciment d'une extrême solidité. Du ciment est, en outre, appliqué partout où besoin est. Vu l’épaisseur considérable des murailles, les flammes de l'incendie du 5 décembre 1892 n'ont pas fait autant de dégâts qu'on pourrait le supposer ; ces dégâts sont surtout superficiels, la calcination n' a pas eu une grande pénétration".  

Toujours optimiste, le même journal invitait les bons ouvriers maçons de la ville et de la région à s'adresser à l'architecte Durand : 
le travail ne manquait pas, 7 juin. 
"La besogne s'avance à vue d’œil et, dans quelques mois, il ne restera plus qu'un souvenir du sinistre du 5 décembre 1892", 14 juin.
Le 24 juin, le nouveau préfet, Paul Boudier, visitait, satisfait, le chantier 11.
  Les murs consolidés, il fallait songer à la couverture du bâtiment. Dès le 27 juin, le conseil municipal décida de mettre les travaux en régie et d'en confier la direction à Eugène Durand. Comme régisseur, celui-ci devrait vérifier l'exécution des travaux conformément aux plans et au cahier des charges. Quatre lots seraient mis en adjudication : la charpente métallique, la charpente en bois, la ferblanterie et le zingage, la toiture en ardoises. Les plans étaient ceux qu'avaient proposés Durand et acceptés la Ville. Mais l'accord préfectoral demeurait indispensable 12.
  Le 26 juillet 1893, l' adjoint Wilhelem demandait au préfet d' "abréger autant que possible les délais d'affichages et de publications".
  "La saison est déjà bien avancée, précisait-il, et il est de la dernière urgence, notamment d'exécuter les travaux de solivage et de couverture, afin de préserver l'édifice en reconstruction des intempéries de l'hiver, les pluies et les gelées pouvant compromettre gravement les importants et dispendieux travaux exécutés jusqu'à ce jour". 
  Dès le 31 juillet, la commission des bâtiments civils se réunissaient à Chaumont sous la présidence du conseiller de préfecture Gerbore. Elle examina l'ensemble du projet Durand et l'approuva, réservant cependant sa réponse au sujet du fronton modifié de la façade principale. Le même jour, le préfet autorisa la mise en adjudication et les débuts des travaux. Le 9 août suivant, les marchés étaient emportés par trois entreprises :
-Lambert, de Langres, pour la charpente métallique, avec 14% de rabais, soit un peu plus de 15 000 F ;
-Gérouville, de Villegusien, pour la charpente en bois, 8% de rabais, 19 391 F ;
-Argenton, de Dijon, pour les travaux de ferblanterie, 23% de rabais, 3 157 F et la toiture en ardoises, 24% de rabais, 7 004 F 13.
  Les travaux devaient aller bon train. Le Spectateur écrivait le 25 octobre 1893 :
  "Ce matin, nous avons constaté que les premières ardoises de la toiture de l' Hôtel de Ville viennent d'être posées...Il faut noter que la nouvelle toiture a 1m80 en hauteur de plus que l'ancienne ; sa charpente est presque terminée, elle est finie à l'aile droite. Le solivage des étages, tout en fer et en briques dans la partie centrale du bâtiment sera bientôt placé ; grâce à ce solivage, ils sera facile de circonscrire le cas échéant tout incendie qui se déclarerait dans une des ailes. Dans une quinzaine de jours, on peut considérer que l' Hôtel de Ville sera couvert."

  Cependant, dès le 9 septembre, le conseil municipal s'était inquiété de la fermeture de toutes les ouvertures avant l'hiver et avait voté un crédit de 12 000 F pour la confection, la pose, la peinture et la vitrerie des portes et fenêtres. L'autorisation préfectorale avait été accordée le 13 octobre 14. Le 20 du même mois, les travaux étaient adjugés en trois lots :
-la menuiserie à l'entreprise Rosard de Chaumont, 4 787 F après 8% de rabais,
-la serrurerie au même, 1 782 F après 8%,
-la peinture et la vitrerie à Vincent-Parisot de Langres, 1 900 F après 42% 15
Ainsi le bâtiment devait être clos pour l'hiver et les travaux intérieurs pourraient sans difficulté se poursuivre.
  Avant de les entreprendre, décision fut prise d'installer un nouveau système de chauffage dans l'édifice. Deux projets furent présentés en décembre : celui de l'entreprise Zani de Besançon, qui avait installé les calorifères de l'hôpital e t de Saint-Martin ; celui de l'entreprise Perret de Paris, responsable du chauffage de la cathédrale. Ce dernier coûtait plus cher mais représentait un sérieux avantage du côté du combustible : il permettait d' utiliser le poussier de charbon provenant des machines du chemin de fer à crémaillère.
  Le conseil du 22 décembre choisit effectivement le système Perret et vota pour cet effet un crédit de 12 000 F. La commission des bâtiments civils de la préfecture demanda des renseignements complémentaires et fit trainer un peu les choses en longueur. Le 4 avril 1894, le sous-préfet pressait son supérieur d'accélérer le mouvement :

  "Comme aucun travail d'intérieur ne peut être exécuté avant la pose des conduites du calorifère, vous estimerez sans doute qu'il convient d'autoriser l'exécution de ce travail de façon à ne pas retarder celle des travaux d'aménagement intérieur".

  Le 9 avril, le préfet donnait son accord au marché de gré à gré passé le 9 février entre la municipalité et l'entreprise Perret pour une somme de 6 500 F 16.
  En janvier 1894, la commission préfectorale accepta le projet remanié de Durand pour le fronton et le campanile. Le 9 février, l'entreprise Berthelemot Gédéon fils, carrier à Chamesson, près de Châtillon, s'engageait à fournir les pierres de taille nécessaires à l'édification du campanile 17. L'on sait que ce dernier, tout comme la surévaluation du toit, ont sérieusement compromis l'équilibre et l'harmonie du bâtiment du XVIIIe siècle.

À suivre...

Georges Viard,  L'inauguration de l' Hôtel de ville de Langres restauré, 5 mai 1895, pp.467-489, Bulletin trimestrielle de la Société historique et archéologique de Langres, XXIIe Tome, n°333, 1998, imprimerie Dominique Guéniot, Langres-Saints-Geosmes.
Notes
5. Cf. G. Viard, Tradition et Lumières au pays de Diderot. Langres au XVIIIe siècle, Langres, S.H.A.L., 1985, pp. 68-98. E. Dessein, "Langres d'autrefois et langres d'aujourd'hui. L'Hôtel de Ville", Mémoires de la Société historique et archéologique de Langres, t. IV, 1936, pp. 295-324. 
6.


7. Cf. le Spectateur du vendredi 9 décembre 1892. Les tribunaux civil et de commerce, s'installèrent dans le "vieux séminaire", place Jean-Duvet, partie subsistante de l'ancien palais épiscopal, dans l'actuel collège su Sacré-Coeur. La justice de paix émigra sur le rempart Vauban, près de la Porte-Neuve. La bibliothèque, reconstituée grâce à d nombreux dons, fut établie dans un local de l'école de la rue des Chavannes.
8. Cf. plus particulièrement le Spectateur des 11 et 14 décembre 1892, 25 janvier et 17 février 1893. Les indemnités versées s'élevaient à 279 000 francs, dont 53 000 francs pour la bibliothèque.
9. Archives de la Haute-Marne, 2 01874.
10. Ibid.
11. Le Spectateur, dimanche 25 juin 1893.
12. Le Spectateur, dimanche 2 juillet 1893.
13. Archives de la Haute-marne, 2 01874.
14. Ibid.
15. Le Spectateur, dimanches 15 et 22 octobre 1893.
16. Archives de la Haute-Marne, 2 0 1874, La Croix de la Haute-Marne, 28 décembre 1893. Le Spectateur du 11 mai 1894 décrit ainsi l'installation : "Le calorifère composé de trois corps  ou foyers est composé de plaques de terre réfractaire très épaisses. Le revêtement extérieur est en métal. Sa confection marche rapidement ; la voûte qui doit amener l'air froid pris sur la cour est très avancée et les conduits qui distribueront l'air chaud dans l'édifice, sont placés, en partie. Il a fallu pratiquer des fosses sérieuses : on peut en juger par les déblais amoncelés sur la place, devant le monument municipal, et qui forment une petite montagne".
17. Archives de la Haute-Marne, 2 0 1874. La commission des bâtiments civils du département qui approuva le projet de campanile était ainsi composée : MM. Sazenac de Forges, secrétaire général de la préfecture ; Cadart, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées ; Dupuy, architecte de Chaumont ; Bourgeois, agent-voyer en chef à Chaumont ; Brugnon, architecte départemental à Chaumont. Après avoir fait "remarquer que les dimensions du cadran de l' horloge, un mètre de diamètre, ne répondent pas à celles du campanile et de l'ensemble du bâtiment", elle demanda donc "que le diamètre soit augmenté le plus possible et porté au minimum à un mètre vingt centimètres".

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