« Les besoins d'un être humain sont sacrés. Leur satisfaction ne peut être subordonnée ni à la Raison d’État, ni à aucune considération soit d'argent, soit de nationalité, soit de race, soit de couleur, ni à la valeur morale ou autre attribuée à la personne considérée, ni à aucune condition quelle qu'elle soit."
Simone Weil, l'enracinement 1949
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Pierre et Bernadette Bihouée sont au bout du rouleau. Dans leur petite maison au beau milieu de la campagne pleugriffetoise, ils ne supportent plus le bruit des éoliennes. De jour comme de nuit. Alors ils crient leur colère. Mais personne ne les entend...
Pierre pointe du doigt les éoliennes qui depuis 10 ans maintenant perturbent son quotidien.©La Gazette du Centre Morbihan
« Ces éoliennes, elles vont nous abréger la vie », lancent avec fatalisme Pierre et Bernadette Bihouée. Comme s’il ne pouvait plus avoir d’issue au calvaire qu’ils disent vivre depuis maintenant 10 ans.
« C’est une souffrance morale ! »
Car le couple de retraités, âgés de 75 et 77 ans, est aujourd’hui au bout du rouleau. « On ne supporte plus ce bruit incessant qui nous réveille toutes les heures. C’est une souffrance morale et mentale ! ».
Et pourtant leur demeure est située à 600 mètres de la première éolienne. « Mais notre maison donne sur un couloir d’éoliennes qui, en fonction du vent, nous rejette le bruit ininterrompu de leurs palmes. On ne profite plus de rien. On vit calfeutrés chez nous. Cet été, le salon de jardin n’a servi à rien ! », indique Pierre. « On avait commencé à concevoir un petit parc paysager sur notre propriété. Aujourd’hui, il est à l’abandon », lâche désespérée Bernadette qui a toujours vécu dans cette maison.
Le plus grand désarroi
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Dossier. Pierre : « Ces éoliennes, on ne les supporte plus ! »
17/10/2019
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