Portée par la production d’électricité, la consommation française de gaz a augmenté en 2016

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 La rédaction
24/01/2017

Commentaire: (...) " le recours accru à la production d’origine thermique a permis de compenser la baisse de production nucléaire et de faire face à une hausse globale de la consommation électrique au deuxième semestre en raison de températures plus froides qu’en 2015. " (...)

Donc l'augmentation de la consommation de gaz qui entraîne celle des émissions de CO2 et celle du déficit de la balance commerciale (importation), serait due à la baisse de production nucléaire? Et pas un mot sur les performances pitoyables des ENR intermittentes, non pilotables (éolien et photovoltaïque) qui sont sensées remplacer et nous défaire du "risque" nucléaire? Cette situation expliquant en partie le recours aux centrales thermiques pour compenser l'"absence".
Est-ce vraiment la solution pour lutter contre le réchauffement climatique?
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 Crédits photo : EDF

Plébiscitées pour compenser l’arrêt de plusieurs réacteurs nucléaires et répondre à une demande d’électricité en augmentation du fait des faibles températures, les centrales à gaz françaises ont enregistré en 2016, une forte hausse de leur activité. Elles ont atteint un nouveau record de production et tiré, selon un bilan annuel de GRTgaz publié mardi, la consommation globale de gaz en France vers le haut de 10% par rapport à l’année 2015.

La consommation brute de gaz a augmenté de manière significative en 2016. Elle a atteint 463 térawattheures (TWh), en hausse de 9,9% par rapport à l’année précédente, et 457,9 TWh corrigée des variations climatiques, en hausse de 5,7%, selon les chiffres du gestionnaire du réseau de transport de gaz GRTgaz. Cette forte progression s’explique notamment par le « record historique » de production des treize centrales françaises à cycle combiné gaz, en hausse de 118%, précise Thierry Trouvé, directeur général de GRTgaz lors d’une conférence de presse. Les centrales à gaz françaises ont en effet enregistré en deuxième partie d’année une augmentation significative de leur production d’électricité et établi un nouveau record de production.

Lire aussi : L’industrie gazière prévoit une hausse de la demande d’ici 2030

Ajouté à une augmentation des importations, le recours accru à la production d’origine thermique a permis de compenser la baisse de production nucléaire et de faire face à une hausse globale de la consommation électrique au deuxième semestre en raison de températures plus froides qu’en 2015. « Le déficit de production nucléaire est compensé par la hausse de la production thermique à combustible fossile qui atteint, avec 6,7 TWh (térawattheures), son plus haut niveau depuis février 2012″, indiquait le gestionnaire du réseau électrique à haute tension RTE dans son aperçu mensuel sur l’énergie électrique de décembre 2016.

Lire aussi : Direct Énergie acquière une centrale à gaz de 400 MW en Belgique

Par ailleurs, le gaz a été particulièrement compétitif par rapport à l’électricité en 2016, avec un prix de marché en moyenne de 14 euros/MWh, contre 46 euros/MWh pour l’électricité, au deuxième semestre, ajoute GRTgaz.

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