L'Office national de la biodiversité dresse un bilan alarmant de l'état de la faune française

Fanny Rousset

Commentaire : et pas un mot sur le principal prédateur de la chauve-souris : l'éolien! Pourquoi?
Qu'est-ce que l' ONB :
(...) "L' ONB est piloté depuis le 1er septembre 2017 par l'Agence française de la biodiversité* (AFB) avec l'appui du Service de la donnée et des études statistiques (SDES) du Ministère de la transition écologique et solidaire"

*L'Agence française pour la biodiversité est un établissement public du ministère de la Transition écologique et solidaire.
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 alouette des champs

L' Office national de la biodiversité (ONB) vient de publier, à partir de ses indicateurs, son bilan annuel de l'état de la biodiversité en France. Et il n'est pas joyeux puisque "le scénario catastrophe de la disparition des oiseaux des paysages ruraux français pourrait à court terme ne plus relever de la science-fiction", indique-t-il en introduction.
Les populations d'oiseaux sont particulièrement en déclin, et pas seulement dans les milieux agricoles et bâtis. En effet, les populations d'oiseaux généralistes, qui avaient connu une hausse au début des années 2000, "n'augmentent plus depuis 2006". Le nombre d'oiseaux des milieux agricoles a, quant à lui, chuté d'un tiers depuis 1989.
Autre espèce qui subit un déclin : les chauves-souris. Elles ont connu près de 40% de baisse entre 2006 et 2016. En outre, d'après la liste rouge nationale des espèces menacées, sur le territoire français, métropole et Outre-mer confondus, l' ONB rapporte que "près d'une espèce vivante sur trois est en danger de disparition".

Selon ce bilan, la principale menace pour la biodiversité est l'utilisation de pesticides en agriculture. Le nombre de doses de produits phytosanitaires aurait augmenté de 18% entre les périodes 2009-2011 et 2013-2015. L'artificialisation du territoire constitue la seconde grande menace : les surfaces de prairies permanentes et les zones naturelles d'intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF) diminuent d'année en année. Ainsi, "les milieux naturels sont en mauvais état", et plus particulièrement les milieux humides.

Les Outre-mer ne sont pas en reste dans le bilan biodiversité puisqu'ils abritent près de 13.000 des 18.000 espèces endémiques de la France. Mais le bilan pointe que "la connaissance des espèces en Outre-mer est encore très insuffisante". La grande menace qui pèse sur elles sont les espèces invasives, surtout présentes en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et à La Réunion. De plus, à l'échelle nationale, le recouvrement corallien a diminué dans 29% des stations observées. En cause : l'augmentation des températures et l'acidification des océans.

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