Manche, Cherbourg :c’est déjà la fin pour la seule usine d’assemblage d’hydroliennes au monde !

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Commentaire : (...) " En cause : l’absence de marché " Ces grands patrons ne font pas d'étude de marché? Et quid de l'argent des contribuables qui a été investit dans cette utopie? À suivre...
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Ce jeudi 26 juillet, Naval Energies a annoncé la fin de ses investissements dans l'hydrolien, et donc la fin de l'usine OpenHydro à Cherbourg-en-Cotentin, tout juste inaugurée.


Lors de l’inauguration de l’usine d’assemblage d’hydroliennes à Cherbourg, le 14 juin 2018, le président de Naval Energies, Laurent Schneider Maunoury parlait d’une entrée « de plain-pied dans une phase industrielle ». (©Jean-Paul BARBIER)

L‘inauguration de l’usine OpenHydro avait eu lieu en grande pompe le 14 juin 2018, à Cherbourg-en-Cotentin (Manche), en présence d’un parterre international de partenaires publics et privés.

Aucun assemblage commencé
La presqu’île du Cotentin accueillait en effet la première unité industrielle d’assemblage d’hydroliennes au monde.

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Moins de deux mois après, ce jeudi 26 juillet 2018, le président de Naval Energies, maison mère d’ OpenHydro, annonce la fin de cette usine, où aucun assemblage n’a encore commencé, alors que c’était, dans les discours, prévu pour cet été.

Laurent Schneider Maunoury est le président de Naval Energies :
Notre conseil d’administration vient de décider de mettre fin à nos investissements dans l’énergie hydrolienne. C’est une décision qui n’a pas été facile à prendre, que l’on regrette même, mais il faut préserver les capacités de l’entreprise Naval Energies et ne pas l’affaiblir. Il aurait été déraisonnable de continuer d’investir à perte et nous allons à présent nous concentrer sur les deux autres lignes de produits.

En cause : l’absence de marché
Le leader mondial des énergies marines renouvelables fait donc le choix de stopper l’hydrolien et se « recentre » sur l’éolien flottant et l’énergie thermique des mers. En cause : l’absence de marché pour l’hydrolien.

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Dans la révision de sa Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), la France prévoit finalement 100 à 150 mégawatts (MW) installés d’ici 2028, « soit 50 turbines de 2 MW dans dix ans » relaie Naval Energies, qui constate maintenant le manque de perspectives commerciales ailleurs dans le monde : Royaume-Uni, Canada, Japon, Chili…
Malgré les commandes

La cadence d’ OpenHydro à Cherbourg devait être de 25 hydroliennes par an.
Des commandes fermes avaient pourtant été signées avec le Canada et le Japon. Mais en peu de temps, les baisses des coûts de l’énergie produite avec d’autres énergies renouvelables, l’éolien mais aussi le photovoltaïque, mettent l’hydrolien « hors compétition », avance aussi Naval Energies qui a déjà demandé la liquidation judiciaire d’ OpenHydro.
Une centaine d’emplois devaient être créés À Cherbourg, une dizaine de personnes y travaillent. Il était question de créer une centaine d’emplois, avant de changer de stratégie.
Naval Energies est locataire du bâtiment de près de 6 000 mètres carré et de 14 mètres de haut, construit sur les Mielles de Cherbourg par la Shéma, société d’économie mixte, qui y a investi 10 millions d’euros, pourrait trouver une reconversion dans d’autres productions, peut-être de de Naval Energies qui met d’abord en avant, dans cette idée, le déploiement de l’énergie thermique et la fabrication d’échangeurs de 5 mètres de diamètres pour 20 de long.

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