5 novembre 2018
Commentaire : (...) " Nous devons faire attention à la façon dont nous mettons en place des solutions énergétiques vertes. Réduisons notre empreinte écologique et installons des turbines dans des zones où les transformations sont déjà présentes – sur des bâtiments, par exemple."
Vous savez quoi, Mme Thaker, le mieux et le plus efficace pour préserver la santé et la vie de tous les êtres vivants, volants ou non, ici et ailleurs, c'est : ZERO EOLIENNE ET BASTA!
Pas besoin d'être chercheur et d'attendre des décennies. Cela tombe bien car, les éoliennes ne participent pas à la lutte contre le réchauffement climatique (étonnant que vous laissiez entendre le contraire, non?), bien au contraire.
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Sans tuer certains oiseaux, les éoliennes viendraient les déloger au sommet de la chaîne alimentaire, selon une récente étude.
Les projets éoliens peuvent servir de « prédateurs » dans certains écosystèmes, nuisant aux oiseaux se trouvant au sommet de la chaîne alimentaire, en plus de provoquer un effet domino trop souvent ignoré par les partisans de l’énergie verte, ont indiqué des scientifiques lundi.
L’énergie éolienne enregistre la plus forte croissance du secteur des
énergies renouvelables, fournissant environ 4% de la demande mondiale
en énergie.
Près de 1,7 million de kilomètres carrés – une zone de la taille de la Tunisie – sont actuellement consacrés à la production d’énergie éolienne à l’échelle mondiale, et les chercheurs mettent en garde contre le fait que les développeurs de « fermes » éoliennes ont « grandement sous-estimé » l’impact de cette technologie sur les espèces sauvages.
Dans une nouvelle étude, une équipe internationale de chercheurs a étudié les effets des éoliennes dans les Ghats occidentales, une chaîne de montagnes et de forêts classées au patrimoine de l’ UNESCO, sur la côte ouest de l’Inde, qui est considérée comme un creuset de biodiversité.
Ils ont découvert que certains oiseaux prédateurs étaient jusqu’à quatre fois moins nombreux dans des lieux de cette région où se trouvaient des éoliennes, un chamboulement qui se répercute tout le long de la chaîne alimentaire et qui avait radicalement transformé la densité et le comportement de l’oiseau de proie.
L’équipe a entre autres observé une multiplication d’une espèce de lézards servant habituellement de nourriture à cet oiseau, toujours dans les zones où l’on trouve des éoliennes.
« Ce qui était remarquable, pour nous, c’était les changements subtils dans les comportements, la morphologie et la physiologie de ces lézards », a indiqué Maria Thaker, professeure adjointe à l’Institut indien du Centre des sciences écologiques et la principale auteure de l’étude, lors d’une entrevue accordée à l’AFP.
Moins les oiseaux volaient dans les environs des éoliennes, moins les lézards subissaient d’attaques. De ce fait, les lézards vivant dans les environs des turbines avaient réduit leur vigilance. En simulant des attaques d’oiseaux, les chercheurs ont pu s’approcher à une distance cinq fois plus petite des lézards que cela ne fut possible à l’extérieur des zones occupées par les turbines avant que les animaux ne prennent la fuite.
Près de 1,7 million de kilomètres carrés – une zone de la taille de la Tunisie – sont actuellement consacrés à la production d’énergie éolienne à l’échelle mondiale, et les chercheurs mettent en garde contre le fait que les développeurs de « fermes » éoliennes ont « grandement sous-estimé » l’impact de cette technologie sur les espèces sauvages.
Dans une nouvelle étude, une équipe internationale de chercheurs a étudié les effets des éoliennes dans les Ghats occidentales, une chaîne de montagnes et de forêts classées au patrimoine de l’ UNESCO, sur la côte ouest de l’Inde, qui est considérée comme un creuset de biodiversité.
Ils ont découvert que certains oiseaux prédateurs étaient jusqu’à quatre fois moins nombreux dans des lieux de cette région où se trouvaient des éoliennes, un chamboulement qui se répercute tout le long de la chaîne alimentaire et qui avait radicalement transformé la densité et le comportement de l’oiseau de proie.
L’équipe a entre autres observé une multiplication d’une espèce de lézards servant habituellement de nourriture à cet oiseau, toujours dans les zones où l’on trouve des éoliennes.
« Ce qui était remarquable, pour nous, c’était les changements subtils dans les comportements, la morphologie et la physiologie de ces lézards », a indiqué Maria Thaker, professeure adjointe à l’Institut indien du Centre des sciences écologiques et la principale auteure de l’étude, lors d’une entrevue accordée à l’AFP.
Moins les oiseaux volaient dans les environs des éoliennes, moins les lézards subissaient d’attaques. De ce fait, les lézards vivant dans les environs des turbines avaient réduit leur vigilance. En simulant des attaques d’oiseaux, les chercheurs ont pu s’approcher à une distance cinq fois plus petite des lézards que cela ne fut possible à l’extérieur des zones occupées par les turbines avant que les animaux ne prennent la fuite.
Vert « intelligent »
Les éoliennes sont connues comme étant nuisibles aux oiseaux,
modifiant leur schème de migration et entraînant une multiplication des
décès.
Mme Thaker affirme que ses recherches, publiées dans Nature Ecology & Evolution,
démontrent que les installations éoliennes copient le rôle des
prédateurs installés en haut de la chaîne alimentaire en maintenant les
oiseaux à distance.
« Elles sont les « prédatrices » des oiseaux, pas parce qu’elles les tuent, mais en réduisant leur présence dans ces zones. »
Alors que les émissions carbones d’origine humaine continuent
d’augmenter, Mme Thaker soutient que l’énergie éolienne est essentielle
pour mitiger les effets des changements climatiques.
Mais avec les preuves voulant que les éoliennes ont un impact plus
important sur les écosystèmes terrestres que prévu, elle appelle à tenir
compte de l’impact environnemental de cette source d’énergie verte.
« Il a fallu des décennies aux chercheurs pour réaliser que les éoliennes avaient un impact négatif sur les animaux volants. »
« Nous devons faire attention à la façon dont nous mettons en place
des solutions énergétiques vertes. Réduisons notre empreinte écologique
et installons des turbines dans des zones où les transformations sont
déjà présentes – sur des bâtiments, par exemple », propose-t-elle.
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