La première pierre de la centrale à cycle combiné gaz de Landivisiau toujours prévue début 2019

Valérie Le Nigen, France Bleu Breizh Izel
lundi 30 avril 2018

Commentaire : ou comment s'asseoir sur la soit-disante indispensable transition énergétique que l'on nous rabâche à longueur de communications ministérielles et de médias interposés.


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Le rachat de Direct Energie par Total ne remet pas en cause le projet de centrale à cycle combiné gaz. C'est ce qu'affirme Direct Energie qui prévoit la première pierre du chantier en début 2019. Le contrat de construction est en cours de finalisation. 

 
La maquette du projet de centrale électrique à gaz de Landivisiau

Landivisiau, France

Cette centrale était prévue par le pacte électrique breton en 2010 et devait produire de l’électricité dès 2016. Le projet a pris plusieurs années de retard, en raison notamment des recours déposés par les opposants. Cela pourrait commencer à ressembler à une arlésienne, mais selon Xavier Caïtucoli, président de Direct Energie, la première pierre du chantier sera bien posée début 2019.

Pas de conséquence du rachat de Direct Energie par Total
Selon lui, le rachat de Direct Energie par Total ne remet pas en cause le projet et ne le ralentira pas :"les appels d'offre et le contrat de construction avec Siemens sont en cours de finalisation".


Après NDDL, le regain d’énergie des opposants
 La décision du gouvernement d'abandonner le projet d'aéroport à Notre Dame des Landes, a donné un regain d'énergie aux opposants. Ils se basent notamment sur les propos d'Emmanuel Macron lors de la Cop23 à Bonn :  "La France a décidé la fermeture de toutes les centrales à charbon d'ici la fin de l'année 2021 et l'absence de construction de nouvelles centrales thermiques." Cette déclaration présidentielle n'inquiète pas Xavier Caïtucoli, qui estime que _"les propos d'Emmanuel Macron ont été interprété et visent seulement les centrales à charbon. Il n'y a pas d'opposition politique à notre projet".

Encore une échéance au Conseil d’État

Les opposants attendent aussi la suite des échéances judiciaires et notamment la décision du conseil d’État qui doit se prononcer sur l'un des aspects du dossier examiné le 8 mars dernier.

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