20/11/2018
Commentaire : associations et personnes physiques, mutualisons nos budgets (1000 associations X 1000 € = 1.000 000€ ?) et estons contre l'éolien et l'Etat au nom du principe de précaution tel que l'a inscrit le Parlement réuni en Congrès en février 2005, dans la Constitution et la Charte de l'environnement (art. 5) au niveau le plus élevé de la hiérarchie des normes juridique :
« Lorsque la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en l'état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l'environnement, les autorités publiques veilleront, par application du principe de précaution, et dans leurs domaines d'attribution, à la mise en œuvre de procédures d'évaluation des risques et à l'adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage. »
Exigeons un procès médiatique pour dénoncer ce scandale comme l'ont été ceux de l'amiante, du sang contaminé, du médiator, etc.
Alertons la population!
En avant toute.
php
Cela fait des années que nous dénonçons dans ces colonnes la corruption et les réseaux financiers occultes qui accompagnent le développement de l’éolien en France. Il y a quelques mois nous avions d’ailleurs lancé l’alerte sur l’énorme racket que constituait le tarif de rachat de l’électricité off-shore fixé par le gouvernement à 220 euros le mégawattheure puis abaissé légèrement au mois de juin à 170 euros (raccordement inclus) soit trois fois le tarif habituel fixé en moyenne à 55 euros le mégawattheure.
Les subventions consacrées au développement de l’éolien en France sont de 150 milliards d’euros
L’éolien terrestre avec un tarif de rachat de 80 euros le mégawattheure est donc subventionné à hauteur de 25 euros et l’éolien en mer à hauteur de 115 euros le mégawattheure.
En prenant les chiffres de la cour des comptes (rapport d’avril 2018)
et de la CRE commission de régulation de l’énergie (délibération de
juillet 2017), la somme des
subventions consacrées au développement de l’éolien en France se monte à
ce jour aux alentours de 150 milliards d’euros.
Cette somme intègre les engagements en cours pour les 20 prochaines
années pour les centrales éoliennes terrestres existantes et les six
centrales éoliennes actuellement en projet au bord du littoral français
et n’intègre pas le surcoût des éoliennes en projet que le gouvernement
souhaite multiplier par trois.
Ces 150 milliards d’euros sur 20 ans correspondent à l’ensemble de la
production électrique éolienne attendue sur cette période multiplié
par le surcoût du tarif habituel sachant que les promoteurs éolien sont
déjà très rentables lorsqu’ils bénéficient du tarif spot de 55 euros le
mégawatheure.
Si bien que les 150 milliards d’euros prévus en surplus du
tarif habituel viennent gonfler de manière substantiel voir hors norme
les marges réalisées par les promoteurs éoliens.
L'argent des Français vient remplir les poches des actionnaires des grands groupes internationaux
En bref l’ensemble de ces subventions vient augmenter d’autant plus
les bénéfices des actionnaires des consortiums industriels éoliens qui
sont parfois étrangers voir chinois.
Par ce transfert financier l’argent des Français vient par
l’intermédiaire de l’Etat remplir les poches des actionnaires des grands
groupes internationaux. A cet égard la CGT Energie a déjà lancé récemment l’alerte dans un film récent sur cet immense racket de l’argent des Français. (https://www.youtube.com/watch?v=8SPLVEuh_SE)
Il faut cependant noter que
c’est la délibération de juillet 2018 de la CRE qui vient de préciser
que ces subventions sont financées par la TICPE c’est-à-dire la taxe
intérieure sur les produits énergétiques. Elle y précise également que
la France doit déjà à ce jour et pour les seuls engagements passés 9
milliards d’euros à EDF au titre des tarifs de rachat subventionnés de
l’éolien.
Or c’est justement cette taxe (TIPCE) qui fait l’objet d’augmentation successive prévues par le gouvernement (https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/fiscalite-des-energies) dont une est prévue en janvier 2019 qui est au cœur de la contestation populaire des gilets jaunes.
Car cette taxe dite écologique sert à alimenter un fond qui finance
le surplus d’achat de courant par EDF c’est-à-dire les 9 milliards
qu’EDF dispose de créance vis-à-vis de l’Etat mais également les futurs
150 milliards d’euros d’engagements pour les 20 prochaines années de
rachat de l’électricité au prix subventionné.
Dès-lors de manière mécanique, plus la France développera sa
politique en matière d’éoliennes plus elle sera dans l’obligation
d’augmenter cette taxe dite écologique accentuant d’autant plus la
colère populaire à chaque augmentation.
Le pire dans cette affaire, c’est que le prélèvement financier ne
sert en rien à financer de la recherche et développement dans des
énergies vraiment renouvelables mais à augmenter encore et encore plus
les bénéfices des industrielles éoliens.
La transition écologique que
nous vendent nos gouvernants n’est qu’un leurre et ne sert qu’à remplir
les poches des consortiums financiers du vent financé par l’argent des
Français.
L’éolien n’est en fait qu’un immense racket et quand les Français le découvriront, ils seront très très en colère !
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