05/10/2018
Commentaire : et en même temps, la Belgique craint ... le black-ou hivernal! Triste histoire belge, non?
3 réacteurs à l'arrêt. Le black-out est-il possible en Belgique ?
3 réacteurs à l'arrêt. Le black-out est-il possible en Belgique ?
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voici les conclusions de scientifiques
Les plus de 250 éoliennes qui fendent le vent au large de la Côte belge ne sont pas sans conséquences pour l'écosystème marin. Nuisances sonores, pièges à oiseaux, aimants à moules et anémones... Ces impacts font l'objet d'un suivi régulier par l'Institut royal des sciences naturelles de Belgique (IRSNB) depuis 2008 avec l'appui de l'Université de Gand, notamment.
Des perturbations pour les marsouins, les invertébrés et les oiseaux
Dans un rapport publié vendredi, l' IRSNB livre ses dernières observations en la matière. Parmi celles-ci, les scientifiques relèvent que le bruit généré par l'enfouissement des mâts demeure toujours trop élevé par rapport au seuil de 185 décibels (dB) à 750 mètres de la source sonore, établi par une directive européenne. "Les activités actuelles de battage de pieux produisent des niveaux sonores allant jusqu'à 204 dB à 750 mètres de la source", souligne l' IRSNB.
Au moment de ces opérations, la présence de marsouins - ce dauphin de la mer du Nord - diminue de 75%. "Les mesures d'atténuation sonore ne sont donc plus une option mais une obligation lors des activités d'empilage", ajoute l'Institut, selon lequel la combinaison d'une restriction saisonnière de battage des pieux et d'un dispositif de dissuasion acoustique n'est toutefois "pas suffisante pour ramener l'impact sur la population de marsouins à des valeurs acceptables".
Les scientifiques ont également permis de mettre en évidence des changements dans les sédiments, la densité, la diversité et la composition des communautés d'invertébrés autour de trois types de fondations de turbines. Bien que certaines espèces de grenouilles ou de poissons pourraient bénéficier de l'expansion des parcs éoliens, les oiseaux, eux, hésitent de plus en plus à entrer dans les parcs lorsque les vents sont forts. "Grâce à ce programme de surveillance, nous disposons non seulement d'un bon aperçu de l'impact qu'ont les éoliennes en mer, mais nous pouvons également formuler des recommandations visant à atténuer les effets indésirables sur l'écosystème marin", explique l'auteur du rapport et chef de la direction opérationnelle Milieux Naturels de l' IRSNB, Steven Degraer.
Plusieurs projets sont lancés en mer du Nord
Ce monitoring est d'autant plus important que la course à l'énergie éolienne en mer se poursuit. A l'heure actuelle, quatre parcs éoliens offshore sont déjà opérationnels dans la partie belge de la mer du Nord et un cinquième (Norther) est en cours de construction. L'objectif est d'atteindre une puissance installée de 1.152 mégawatts, composée de 274 éoliennes, d'ici la fin de 2018. Quatre autres projets devraient débuter en 2019 et 2020. La Belgique s'est engagée à couvrir 13% de ses besoins énergétiques à partir de sources renouvelables d'ici 2020.
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